dimanche 25 octobre 2009

RAPPORT DE STAGE



REMERCIEMENT

En premier lieu et avant tous, je prie Dieu de m’avoir donné la volonté et le courage d’achever mes études.

Je tiens à remercier vivement mes parents pour le soutient qu’ils m’ont apporté durant toute cette période.

Comme je tiens aussi à remercier Mme MOULESSHOULE.S qui nous a donné la chance pour réaliser cette expérience.

Mes remerciements s’adressent également à :
-Mes enseignants sans exception
-Tout le personnel surtout du service d’Hématologie, Anatomie pathologique et de Physiologie générale pour leur accueil chaleureux, pour leur aide et le suivi durant le stage.
-Tous ceux qui m’ont aidé de prés ou de loin pour la finalisation de ce rapport..




DEDICACE

  • C’est avec une grande joie, que j’exprime ma gratitude et mes sentiments les plus nobles en dédiant ce travail à :

    Mes très chers parents pour le soutient,
    Ma grande famille,
    Tous mes amis et mes proches,
    Tous mes collègues de la promotion Biologie Cellulaire et Physiologie 2008-2009,
    Tous ceux qui m’ont aidé à réaliser ce travail.


    A tous ceux que j’aime

    DJEBBAR Wafaa Cherifa

INTRODUCTION GENERALE

Dans le cadre de préparation d’un rapport de stage de fin d’étude en BIOLOGIE CELLULAIRE ET PHYSIOLOGIE, j’ai effectué un stage pratique d’une durée de trois semaines au niveau du C.H.U. HASSANI Abdelkader, Sidi Bel Abbes et au sein des deux services « ANATOMIE PATHOLOGIQUE,et HEMATOLOGIE ».

Ce choix est motivé par l’importance de compléter la partie théorique par un développement pratique des connaissances acquise.

En effectuant ce stage, mon but a été l’observation permanente et sérieuse des divers tests de diagnostics biologiques, puis la manipulation. Ce qui m’a permis de réaliser ce rapport.

J’espère que ce travail sera un supplément intéressant dans le domaine, pour l’ensemble des techniciens concernés et des étudiants d’avenir.


PARTIE I
SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE


CHAPITRE 1 PRESENTATION DU SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE

On a commencé cette partie du stage du 23/05/2009 jusqu’à 28/05/2009
Le centre hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbes comporte plusieurs services, parmi eux le service d’anatomie pathologique (ANA-PATH).
Ce service s’occupe à l’étude anatomopathologique des différentes pièces (ganglions, vésicules biliaires, riens,..) issues des malades décédés ou vivants.
La capacité de ce service à recevoir des pièces de blocs opératoires et de différents services est supérieure à 4000 pièces par an c’est-à-dire de 10 à 12 pièces par jour.
Ce service reçoit ainsi quotidiennement un nombre de 20 à 30 malades par jour pour la réalisation des frottis et des différentes ponctions.

1. ZONE DE TRAVAIL
1.1 LE SECRETARIAT

On trouve dans ce coté trois secrétaires, leur travail consiste en réception des patients, l’enregistrement des données nécessaires (nom, prénom, âge, type d’analyse, code de patient, la date…) et de remettre les résultats (bulletin médical)

1.2 ZONE PARAMEDICALE
Elle comporte un médecin chef, une surveillante médicale et huit biologistes.

1.2.1. SALLE DE PRELEVEMENT
En présence d’un médecin ou d’une surveillante médicale, cette salle assure le prélèvement de différents échantillons ( le liquide pleural, liquide thyroïdien,..), et d’autre ponctions (ponctions biopsies, ponctions lombaire ).
Et d’autres prélèvements sont ramenés quotidiennement des autres services (Néphrologie, chirurgie interne,..).
1.2.2. SALLE DE MACROSCOPIE (SALLE TECHNIQUE A)
C’est une salle spécifique à l’étude macroscopique des pièces, elle comprend deux médecins et un biologiste.

1.2.3. SALLE D’HISTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE B)
L’histologie permet de connaitre la structure des tissus, d’en comprendre le fonctionnement et d’y découvrir éventuellement des anomalies (histopathologie) (Larousse médical, 1995).c’est l’étude descriptive des tissus constituant les êtres vivants.
Avec 05 techniciens, cette salle s’occupe de l’étude histologique des échantillons, dont les étapes sont : l’enrobage, la coupe, le déparaffinage suivie par la coloration.

1.2.4. SALLE DE CYTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE C)
Pour l’étude des caractères morphologiques et fonctionnels des cellules, la cytologie recourt essentiellement à l’examen microscopique des cellules.
Cette salle comprend deux techniciennes :
- Une s’occupe de la coloration manuelle des échantillons issus de l’histologie
- L’autre s’occupe de la réalisation des frottis

1.2.5. SALLE D’IMMUNOHISTOCHIMIE ET DE CYTOGENETIQUE
Ces deux salles sont récentes, les responsables sont encore entrains de l’équiper avec des matériels à haute performance et des produits. Ainsi des spécialistes dans ce domaine sont entraines de se former.

2. ZONE MEDICALE
Elle fonctionne avec le médecin chef, trois maitres assistants et dix médecins résidants.
2.1. LES BOX
Il existe dix box, dont chaque box comporte deux microscopes optiques. Dans ce rayon se fait la lecture microscopique des lames préparées.

2.2. SALLE DE CONFERENCE
C’est une salle spécifique pour les réunions, et pour l’enseignement.


CHAPITRE 02 PRESENTATION DES ZONES TECHNIQUES

1. SALLE DE PRELEVEMENT
Cette salle s’occupe de la réalisation des cytoponctions de divers liquides biologiques prélevés positions de l’organisme. Cette technique se fait par le médecin maitre assistant ou par le médecin résidant.
Tous les échantillons prélevés dans cette salle doivent passer par la cytologie.
Tous le matériel utilisé (seringues, tubes) doit être stérile.

2. SALLE DE MACROSCOPIE (SALLE TECHNIQUE A)
Dans cette salle s’effectue l’observation macroscopique des échantillons prélevés.
Le tableau ci-dessous présente les échantillons de 60 cas étudiés.

1.1. MATERIEL
- L’appareil de déshydratation
- Les cassettes

- Les couteaux
- Les ciseaux
- Les bistouris
- Les pinces
- Le mètre à ruban
- Le panier

1.2. PRODUITS
- Formol
- Acétone
- Alcool
- Paraffine
- Xylène

2.3. METHODES
-Juste après la réception des échantillons on les mettre dans le formol pour la fixation ;
- Puis on fait la lecture macroscopique de la pièce :
L’aspect externe et interne de la pièce (lisse, rigide, kystique..) ;
Les dimensions (longueur, largeur, diamètre...)
L’état (dur, hémorragique,…)
-Selon le volume de la pièce, on utilise soit un couteau soit un bistouri pour la découper,
-Après le découpage on met les échantillons dans des cassettes codées (le code correspond à celui de la pièce). On utilise l’alphabet si on prépare plusieurs fragments et on les place dans un panier, celui-ci doit être plongé dans le premier bain de l’appareil de déshydratation (cet appareil contient 12 bains).(Tableau 2) .
- Tout les échantillons passent par les 12 bains durant 12 heures à la température ambiante.



REMARQUE
En ce qui concerne les fragments osseux, il faut les décalcifier dans l’acide nitrique dilué à 10-1.
Dans le cas ou le malade est en état avancé, la congélation rapide des pièces à basse température est nécessaire puis on suivre les étapes précédentes.
Les pièces archivées doivent être incinérées dans l’incinérateur de C.H.U.


1. SALLE D’HISTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE B)
Elle reçoit les cassettes des échantillons préparés après leur déshydratation. Ensuite ils ont enrobés dans la paraffine pour obtenir des blocs, après qu’ils refroidissent on les coupes en très fines coupes à l’aide du microtome.
1.1. MATEREIL
- Groupe thermoélectrique
-Microtome
- Plaque chauffante
- Moules
- Pissettes
- Lames et lamelles
- Etuve

1.2. PRODUITS
- Albumine
- Paraffine
- Xylène

1.3. METHODES

1.3.1. ENROBAGE

Dans cette partie on utilise un appareil appelé « Groupe thermoélectrique » GTE constitué de trois parties :
- Première partie : elle est chaude et elle contient de la paraffine en forme liquide, au dessus on trouve des petits moules et les cassettes plongées dans le paraffine ;

- Deuxième partie : présente une température très élevé et possède un robinet de paraffine
- Troisième partie : présente une température de -9 à -10°C. les moules contenants les cassettes sont mis au dessus pour les refroidir et les solidifier.

Technique :
-en premier, on plonge les cassettes dans la paraffine trouvant dans la première partie du GTE, puis on ouvre les cassettes pour mettre les échantillons dans les moules correspondent à leur taille. ;
-on pose le moule sous le robinet de paraffine qui s’ouvre automatiquement,
-après qu’il soit rempli complètement, on met le moule sur la partie froide pour lui solidifier.

3.3.2. DECOUPAGE
-En premier lieu, on place le bloc dans le microtome, puis on tourne les deux bras (droite et gauche) en sens inverse, e comme ça on réalise des coupes très fines ;
-On pose un lame bien rincée sur la plaque chauffante et on met au dessus 2 à 3 tranches de bloc ;
-On étale bien les coupures pour éviter le plissement, puis on coule l’albumine à l’aide d’une pissette
-Enfin, on code les lames.

3.3.3. DEPARAFFINAGE
Pour déparaffiner les lames préparées, on les mettre dans une étuve à 250°C. Ensuite on les place dans un portoir émergé dans le xylène pendant 2 minutes.

3.3.4. COLORATION



On réalise la coloration « Hématoxyline Eosine » des échantillons manuellement


REMARQUE
Les lames ne doivent pas sortir du xylène que pour le montage.
3.3.5. MONTAGE
-Il faut nettoyer d’abord les lames par une compresses stériles ;
-On coule le Kit (la colle) sur l’échantillon, puis on l’émerge dans le xylène ;
-On incline la lamelle et on la dépose sur la lame ;
-On met les lames dans l’étuve à 250°C pendant 20 minutes, puis on les nettoyé avec une compresse ;
-Il faut dégager les bulles d’air par la technique d’écrasement, puis on les numéroter et les classer par ordre croissant dans un plateau et les procéder à la lecture. Le bloc est archivé dans un autre plateau.

3.4. LES ECHANTILLONS ETUDUES
a. LA VESICULE BILIAIRE
La vésicule biliaire secrète la bile. Caractérisée par sa muqueuse qui a une surface irrégulière soulevé par des plis qui sont très apparents lorsqu’elle se vide et s’efface lorsqu’elle se remplit. Son épithélium est identique à celui des canaux biliaires (Grignon, 1996)
b. NODULE DU SEIN
L’adénofibrone se développe chez la femme jeune présentant un déséquilibre hormonal. Ce module est régulier, ferme, homogène, très mobile, encapsulé, dense à la coupe (Diébold, 2001)
c. RESECTION INTESTINAL
C’est l’action de couper et de retrancher des portions au niveau de l’intestin.
Ce dernier fait suite a l’estomac, on lui distingue 02 partie : l’intestin grêle et le gros intestin.
Le gros intestin s’étend de la valvule iléo-caecale à l’anus ; il comprend le colon puis le rectum qui se continue avec le canal anal (Grignon, 1996).
d. LE REIN
Organe sécréteurs de l’urine. Existe deux reins placés de chaque coté des deux premiers vertèbres lombaires, en arrière de l’estomac et des intestins, ils sont maintenus en place par une capsule renfermant beaucoup de graisses et sont recouverts en avant seulement par le péritoine.
Ils ont en moyenne 12 cm de longueur, 7 cm de largeur et 3 cm d’épaisseur et présent environ 140 gramme.
Ils ont la forme d’un haricot et présentent sur leur bord interne une partie excavée, le hile ou on trouve : une veine rénale, une artère rénale et le bassinet, qui constitue la partie supérieure fortement dilatée de l’uretère. C’est le conduit qui mène l’urine à la vessie (Boissiere, 1929).


1. SALLE DE CYTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE C)
Elle s’occupe essentiellement des frottis de différents échantillons (liquide pleural, liquide thyroïdien…) issue de la salle de prélèvement.



1.1. MATERIEL
- Centrifugeuse
- Pipette Pasteur
- Seringue
- Tubes
- Lames et lamelles
- Appareil de coloration

1.2. PRODUITS
- Alcool
- Xylène
- Hématoxyline



4.3. METHODES
-Au début on met le liquide prélevé dans la centrifugeuse à 3600 t/min à une température de 20°C.
-Il faut numéroter les lames puis on aspire le culot à l’aide d’une pipette Pasteur et on étale une goutte sur la lame ;
-On fait glisser une autre lame de même code pour obtenir un autre frottis ;
-Ensuite on laisse les lames séchée à l’air libre,
-On place les frottis dans le portoir et on procède à la coloration de « PAPANICOLAOU » (Tableau 4 ) à l’aide de l’appareil ;
- On sèche les lames avec des compresses stériles et on coule le kit de colle ; puis on émerge la préparation dans le xylène ;
-Ensuite on met les frottis dans l’étuve è 250°C pendant 20 minutes.
-Enfin on classe les frottis dans un plateau par ordre croissant et les procède à la lecture.



4.4. ECHANTILLONS ETUDIES
La glande thyroïde est un organe composé de deux lobes symétriques qui se trouve en avant du larynx et du tranchet. Elle pèse de 25 à 30 g chez l’homme, est formé de vésicule à l’intérieur de laquelle s’accumulent les produits de sécrétions (Portier, 1937).

1. PRESENTATION DE LA ZONE MEDICALE
A ce niveau se fait la lecture des lames préparées à l’aide de microscope optique.

2. RESULTAT ET INTERPRETATION DES PIECES ETUDIEES




PARTIE II
SERVICE D’HEMATOLOGIE


CHAPITRE 1 :PRESENTATION DU SERVICE D’HEMATOLOGIE

On a commencé cette partie du stage du 06/06/2009 jusqu’à 11/06/2009
Ce service s’occupe à la réalisation des différentes analyses médicales ( FNS, VS, FSP), et d’hospitalisation des patients souffrants des différents types de leucémies et d’anémie.
On trouve dans ce service de parties ou bien deux zones la première est le laboratoire et l’autre c’est la zone d’hospitalisation et cette dernière se divise en deux une hospitalisation normale et l’hôpital du jour.

1. LABORATOIRE

1.2.ZONE DE TRAVAIL

1.2.1. LE SECRETARIAT

Comprend deux secrétaires qui sont à la réception des patients et de remettre les résultats des analyses effectués au niveau du laboratoire.



1.2.2. ZONE PARAMEDICALE
Elle comporte un médecin chef ( Mme Zouaoui) et trois biologistes.

1.2.3. ZONE DE CONSULTATION
Elle comporte un médecin spécialiste (Hématologue) et deux aides soignants.

1.2.4.ZONE DE PRELEVEMENT
Dans cette zone on trouve trois biologistes qui s’occupent du prélèvement et la réalisation des différents types d’analyses (FNS,FSP,VS).

2. HOSPITALISATION
2.1. ZONE MEDICALE

Elle fonctionne avec un médecin chef, un surveillant médical, trois maitres assistants, quatre spécialistes, huit résidants et huit infermières.

2.2. LES BOX
On trouve neuf box pour le coté homme et neuf pour coté femme

2.3. SALLE DE CONFERENCE
C’est une grande salle qui s’occupe des réunions et d’enseignement.

2.4. UNE PHARMACIE
Pour la distribution des médicaments et du matériel nécessaire pour les prélèvements et les soins.


CHAPITRE 2 :PRESENTATION DES ZONES TECHNIQUES

1. LABORATOIRE
1.1. LE PRELEVEMENT SANGUIN

Le prélèvement sanguin est un acte consistant à prélever une petite quantité de sang à l’aide d’un dispositif adéquat afin de l’analyser.
En fonction du mode de prélèvement, on distingue :
Le sang veineux, le sang capillaire et le sang artériel.
Dans la majorité des cas, le prélèvement sera de type veineux. Le prélèvement de type capillaire est à l’origine de résultats non reproductibles et qui ne sont pas strictement comparables à ceux obtenus sur des échantillons veineux.



1.1.1. LE PRELEVEMENT VEINEUX
1.1.1.1. CONDITIONS DE PRELEVEMENT

· Influence du jeun et des variations au cours du nycthémère :
Les prélèvements sont généralement effectués le matin, à jeun.
L’influence post-prandiale d’un repas normal pris la veille au soir est pratiquement nulle après 15 heures environ. Pour certains déterminants, un jeun de 3 à 10 heures suffit.
· Le patient :
Doit se retrouver en état de repos, allongé et détendu.
Non stressé, parce que le stresse entraine l’augmentation de la probabilité de malaises.

· Enfin, il faut éviter toute émotion, rassurer le patient et le placer dans un endroit confortable



1.1.1.2.MATERIEL DE PRELEVEMENT
Le matériel de prélèvement doit être sec et propre.il est à usage unique (sauf garrot et porte tube qu’il conviendra de nettoyer et de désinfecter ).
· Garrot,
· seringue et aiguille, ou une épicrânienne
· Désinfectant,
· Coton,
· sparadrap,
· tubes avec anticoagulant pour les tests sérologiques et hématologiques et sans anticoagulant pour les dosages biochimiques,

· gants pour un usage unique.


1.1.1.3. LIEU DE PRELEVEMENT

Les veines du pli du coude : le sang veineux est le plus souvent prélevé dans les veines superficielles du pli du coude.
Les veines du dos.
Les veines de la région malléolaire du pied.



1.1.1.4. TECHNIQUE DE PRELEVEMENT
-Le préleveur doit se laver les mains et mettre des gants.
-Il doit réaliser la vasodilatation veineuse :
· On premier lieu on fixe le garrot au dessus du point de ponction, en général au dessus du pli du coude, le garrot doit être suffisamment serré pour arrêter le retour veineux sans toutefois bloquer la circulation artérielle.
· Puis il faut aseptiser le point de ponction à l’aide d’un coton imbibé par un désinfectant (coton alcoolisé).
-Positionnement de l’aiguille pour faire le prélèvement.
· Enlever le capuchon protecteur de l’aiguille.
· Tenir le bras avec la mais libre en assurant que le biseau de l’aiguille soit tourné vers le haut (pour faciliter le passage du sang).
-La piqure doit être tangentielle à la peau
-Pénétrer (enfoncer) l’aiguille dans la lumière veineuse.
-Aspirer doucement la quantité désirée.
-Délier le garrot et enlever l'aiguille, la jeter dans une boite de sécurité, puis mettre compresse stérile au point de ponction.
-Demander au patient de maintenir son bras un instant.
-Remplir le tube requis pour l’analyse. Remuer soigneusement ceux contenant l'anticoagulant.
-Décontaminer le matériel et le ranger.

ATTENTION
Ne jamais injecter l’air dans la veine, car il peut entrainer une embolie gazeux mortelle, d’où la règle absolue de purger complètement l’air de la seringue avant de commencer la ponction veineuse.



1.1.1.5. IDENTIFICATION DES TUBES
-La nature de l’échantillon à analyser.
-La date du prélèvement (heure si besoin).
-Le caractère urgent de la demande.
-L’identification du patient.
-Les tubes de prélèvement ne doivent pas être étiquetés avant le prélèvement.
REMARQUE
L’examen doit toujours parvenir au laboratoire le plus tôt possible après le prélèvement, de plus, certain prélèvements doivent être gardés à l’abri de la lumière.

1.2. L’HEMOGRAMME (FORMULE DE NUMEROTATION SANGUINE : FNS)
1.2.1. DEFINITION

L’hémogramme est l’étude qualitative des éléments figurés du sang (globules rouges, globules blancs et les plaquettes sanguines).
L’examen FNS occupe une place importante parmi les autres examens effectués au service d’hématologie.



1.2.2. L’HEMOGRAMME AUTOMATIQUE
L’hémogramme de ce type est réalisé par l’appareil électro-médical Sysmex xt 2000 i (auto analyseur). Il ne demande aucune intervention manuelle pour l’aspiration de l’échantillon, les dilutions, les mesures, les calculs, l’affichage et la sortie des résultats. La dilution se fait automatiquement à partir d’un sang total prélevé sur EDTA dans un liquide isotonique et tamponné, dépourvu de particules.



1.2.3. RESULTATS
1.2.3.1. VALEURS NORMALES



LES GLOBULES ROUGES
· Homme : 5,0 millions/mm 3
· Femme : 4,5 millions/mm 3
· Enfant (4ans) : 4,8 millions/mm 3
· Nourrisson (1 à 6 mois) : 4,5 millions/mm 3
· Nouveau-né : 5,5 millions/mm 3
LES GLOBULES BLANCS
· Homme et femme : 4000-8000 /mm 3
· Enfant (03 à 10 ans) : 4000-11000 /mm 3
· Nourrisson (3 à 9 mois) : 4000-15000 /mm 3
· Nouveau-né : 10000-20000 /mm3
LA FORMULE LEUCOCYTAIRE
· Polynucléaires neutrophiles (PNN) : 45-70%
· Polynucléaires éosinophiles (PNE) : 1 - 3 %
· Polynucléaires basophiles (PNB) : 0- 0,5 %
· Lymphocytes (Lymp) : 20-40 %
· Monocytes (Mono) : 3 – 7 %

1.2.3.2. INTERPRETATION DES RESUMATATS
On peut avoir des valeurs abaissées comme on peut avoir des valeurs augmentées.
Les globules rouges
-La diminution du nombre des globules rouges et appelée « hypoglobuline » (cas d’anémie, du cancer ou de tuberculose).
-L’augmentation du nombre des globules rouges est appelé « hyperglobuline ».
Les globules blancs
-La diminution du nombre des globules blancs est appelée « leucopénie » (rare).
-L’augmentation du nombre des globules blancs est appelée « hyperleucocytose ».



1.3. LA VITESSE DE SEDIMENTATION SANGUINE (VS)
1.3.1. PRINCIPE
La VS consiste à mesurer dans le tube gradué, la chute des hématies au sein du plasma.
-Le sang est recueilli sur une solution de citrate trisodique placé dans un long tube de verre gradué tenu en position verticale.
-Les hématies se sédimentent au fond du tube.
-Une couche de plasma surnage au dessus des hématies.
-La hauteur de cette couche, après une heure et deux heures, traduit la VS des hématies. Le mélange sang-citrate est versé dans un tube à hémolyse.



1.3.2. PRELEVEMENT
-Le patient doit être strictement à jeun.
-Le sang est recueilli après ponction veineuse rapide sur une solution de citrate (un volume de citrate pour 4 volumes de sang).



1.3.3. MATERIEL
-Tube de Westergrenn : diamètre intérieur = 2,5 mm graduations de 0 à 200 mm ou de 1 à 20.
-Support pour maintenir les tubes de Westergrenn verticalement.
-Poire pour aspirer le sang dans les tubes.
-Chronomètre.
REACTIFS
Anticoagulant : solution de citrate trisodique à 3,8 %.

1.3.4. TECHNIQUE
-Pratiquer un
prélèvement de sang veineux recueilli sur EDTA (moins cher que le citrate). Bien agiter le tube.
-Préparer une dilution en mélangeant 1 ml du sang total à 0.5 ml de sérum physiologique. Bien agiter le tube.
-Aspirer le sang dans le tube jusqu'à la graduation 0 grâce à la poire (ne jamais pipeter à la bouche). Si vous avez un tube à bille, le sang reste en place, sinon il faut boucher le tube (petit bouchon, parafilm ...)
-Fixer le tube au support en s’assurant qu’il est absolument vertical. Vérifier qu’il n’y ait pas de bulle d’air dans le tube. Régler les 2 minuteurs : l'un sur une heure, l'autre sur deux heures.
-Attendre 1 heure et noter la hauteur de la couche de plasma , en mm, à partir du 0 du haut du tube ;
-Attendre de nouveau 1 heure et noter la nouvelle valeur de la hauteur de la couche de plasma ;
-Comparer avec les valeurs normales.
-La mesure de la vitesse de sédimentation devra commencer dans les 2 heures qui suivent le prélèvement.


1.3.5. RESULTATS
VALEURS NORMALES
-Homme : 1H : 3 - 5 mm
2H : 7 - 10 mm
-Femme : 1H : 4 - 7 mm
2H : 12 - 17 mm
VARIATIONS PATHOLOGIQUES
-La vitesse de sédimentation est accélérée chez :
· Les enfants et les sujets âgés (20 mm à la 1ère heure après 60 ans)
· La femme enceinte.
· Les tuberculeux et qui souffrent d’un rhumatisme (100mm à la 1ère heure).
· Les sujets ayant une élévation de la viscosité du plasma lors d’une élévation des protéines sériques (VS > 100 mm).
· Les malades anémiques (VS= 30 à 40 mm).
-Par contre, l’augmentation du nombre des globules rouges ralentie la sédimentation ( 0 à 1 mm).





1.4. FROTTIS SANGUIN PERIPHERIQUE (FSP)
1.4.1. TECHNIQUE

À l’aide d’une aiguille stérilisée, piquer le bout d’un doigt.
Placer une goutte de sang sur la lame porte-objet. Il est important que la quantité de sang ne soit pas excessive, sinon les globules rouges irons se superposer l'un à l'autre.
Pour réaliser ce frottis, il est suffisant laisser sur le porte-object une tache de sang d'environ 3 mm de diamètre.
Garder la lamelle couvre-objet inclinée et approcher-la de la goutte de sang jusqu’à ce qu’elle touche la lame et qu'elle adhère à la goutte elle-même.
Déplacer la lamelle couvre-objet de façon à distribuer le sang sur la lame porte-objet de dessous.
On peut observer cette lame sans ajouter d’eau et sans la couvrir.


1.4.2. LA COLORATION
COLORATION AU May-Grünwald-Giemsa MGG.
Coloration sur lame
· Déposer 10 à 15 gouttes de May-Grünwald sur le frottis et couvrir pour éviter l'évaporation. Pendant 3 mn. C'est la Fixation.
· Déposer 10 à 15 gouttes d'eau tamponnée et mélanger par rotation de la lame. 1 mn
· Égoutter
· Recouvrir de Giemsa dilué 15 mn. C'est la coloration.
· Égoutter
· Laver à l'eau neutre.
· Sécher au papier Joseph.
Coloration sur lamelles
· La coloration est identique à la coloration sur lame mais on dispose les lamelles dans un verre de montre.
Coloration en cuve
· La coloration dans des cuve est légèrement différente de la coloration sur lame.Elle est précédée par une étape de fixation dans l'alcool.La deuxième cuve contient le May-Grünwald dilué à 50%

2. HOSPITALISATION
Au niveau de cette zone on trouve beaucoup des patients souffrants d’anémies de plusieurs types et des leucémies.
Les infermières s’occupent de tous les soins le matin à 9 :00 et l’après midi à 15 :00, on a appris les techniques de perfusion, transfusion sanguine, la préparation des injections et des cures de chimiothérapies pour les cancéreux et sont préparés sous la hotte.
REMARQUE
Dans ce service j’ai remarqué qu’il ya le tri des sachets
· Un bidon de sécurité (une boite avec petite ouverture) : pour jeter les aiguilles, les lames et les bistouris.
· Sachets noir : pour l’emballage, et tous se qui en papier. Ce sachet sera jeter dans la poubelle publique.
· Sachet jaune : pour les gants, seringue…
· Sachet rouge : pour les produits toxique de la chimiothérapie, et le reste du sang de la transfusion.
Ces deux derniers sachets et le bidon vont être jetés dans l’incinérateur du C.H.U. pour les bruler.




2.1. LES PERFUSIONS

2.1.1. DEFINITION

La perfusion est une injection lente et continue d’une substance médicamenteuse ou de sang dans un organisme ou un organe.
Elle peut se faire par les voies :
– entérales (orale, naso-gastrique),
– parentérales (intramusculaire, sous-cutanée, intraveineuse, intra-artérielle),
– autres (rectale, dermique, nasale, trachéo-bronchique, péridurale…).

La voie intraveineuse est la plus couramment utilisée en raison de l’abondance des veines et de leur accès facile. L’effet est très rapide et n’engendre pas de dégradation des principes actifs dans le système digestif.
Elle peut se faire à l’aide de cathéters périphériques (cathéter court, cathlon), de cathéters centraux ou des chambres à cathéters implantables.

La perfusion intraveineuse permet d’administrer des fluides et des drogues aux patients :
– incapables d’avaler des préparations orales,
– qui ont un problème d’absorption gastro-intestinale,
– lorsque l’état général ne permet pas une prise de drogue« normale ».



2.1.2.LES BESOINS

2.1.2.1. INTERET

La perfusion intraveineuse permet de :
– délivrer des fluides et des électrolytes, afin de restaurer les pertes de liquide,
– administrer des médicaments/drogues (effet thérapeutique),
– assurer une nutrition parentérale,
– faire des transfusions (injection de l’un des constituants du sang),
– maintenir un équilibre hémodynamique.

L’administration intraveineuse permet d’avoir une distribution immédiate et de maintenir un niveau constant de médication.


2.1.2.2 LES ABORDS
La durée de perfusion, la quantité de liquide à perfuser et la viscosité du produit vont déterminer la voie d’abord vasculaire.
Les principaux vaisseaux utilisés pour la perfusion sont :
- les veines périphériques (principalement les veines du bras) : pour la perfusion à court terme,- les veines centrales (veine sous-clavière, jugulaire interne, veine fémorale) : pour la perfusion à long terme.
La perfusion est faite dans les veines du fait de la facilité d’accès (près de la peau). Le sang circule vers le cœur, permettant ainsi au médicament d’être perfusé à l’ensemble du réseau sanguin. De plus, la pression y demeure faible (de 1 à 10 mmHg).

2..1.2.3. LES VEINES PERIPHERIQUES

La ponction est facile avec un faible risque iatrogène, mais en général, leur utilisation est limitée par :
- un risque important et rapide de thrombose,
- l’absence de possibilité de mesure hémodynamique,
- l’impossibilité d’administrer par ces voies des solutés hypertoniques, très acides ou alcalins, ou des catécholamines concentrées.

Les voies les plus utilisées sont les suivantes (figure 1) :
- veines du dos de la main,
- veines de l’avant-bras ou du bras,
- veine saphène interne à la malléole,
- chez le petit enfant : on peut utiliser en plus les veines épicrâniennes.

Les veines périphériques tolèrent des perfusions de courtes durées (24 à 72 h).


2.1.2. MODE OPERATOIRE
· Lavage des mains
· Décontamination du plan de travail avec un détergent-désinfectant et papier bleu à installer sur le plan de travail
· Préparation du matériel

2.1.2.1. PREPARATION DU MATERIEL

ATTENTION :
Vérifier la date de péremption, limpidité du soluté l’intégrité des emballages et le vide pour les bouteilles en verre.
Pour une perfusion de base (ou attente) à Une poche de plastique ou flacon de verre de 500 ou 1000 ml SGI ou SSI
La capacité d'injection de médicaments dans les poches de soluté est plus importante que dans les flacon de verre, ± 30 % dans les plastiques, ± 10 % dans les flacons de verre.
Si adjonction de médicaments injectables : vérifier la prescription, la péremption, la compatibilité.
Matériel stérile :
· Seringue, pieu, cathéter

· Une tubulure, un prolongateur + 1 robinet

· Rampe et raccords si nécessaire
Matériel non stérile
· Alcool à 70°, alcool iodé ou Hibitane®
· Boules de coton
· Container à aiguilles, une poubelle (sachet rouge)
· Support de rampe si nécessaire


2.1.2.2. DEROULEMENT DU SOIN


POCHE DE SOLUTE (PLASTIQUE)
· Déchirer l'emballage de la poche et laisser le dessous de l'étui afin de conserver un plateau stérile.
· Enlever l’embout de manière aseptique.
· Ouvrir l'emballage de la tubulure, ôter le capuchon du perfuseur et l'adapter à la poche de soluté.
· Purger la tubulure sans ouvrir la prise d'air en retournant la poche + perfuseur.
· Presser la poche pour évacuer l'air, laisser l'ensemble retourné et purger le restant de la tubulure
· Fermer le régulateur de débit.
· Ü Laisser l'emballage papier pour protéger la tubulure jusqu'à la pose de la perfusion.


Avec adjonction de produits
a) Pour une ampoule de médicament
· Prélever l'ampoule de la même façon que précédemment.
· Injecter le produit au niveau du site d'injection de la poche, en piquant bien droit, de façon à ne pas
· crever la poche.
b) utilisation d'un médicament sous forme lyophilisée
· Il faut utiliser une aiguille de transfert.
· Enlever la capsule de sécurité du flacon de médicament.
· Arroser d'alcool iodé ou Hibitane® le bouchon de caoutchouc, en ayant mis au préalable une collerette
· de coton.
· Temps de contact : 1 mn.
· Vider le surplus, enlever la collerette.
· Ouvrir le set de transfert, prendre la poche et y adapter l'aiguille au niveau du site d'injection.
· On sent une première résistance en piquant le caoutchouc, il faut alors adapter le flacon de médicament à l'autre extrémité de l'aiguille de transfert.
· Repousser complètement l'ensemble vers la poche de soluté. Aiguille de transfert + flacon de thérapeutique.
· on passe alors une deuxième résistance au niveau du site d'injection
· Retourner le tout en maintenant aseptiquement l'ensemble.
· Presser la poche pour introduire du soluté dans le flacon lyophilisé.
· Attendre la dissolution du produit ou l'aider en agitant le flacon.
· ÜRetourner à nouveau l'ensemble et presser à nouveau sur la poche jusqu'à vidange complète du médicament reconstitué.
· Retirer l'aiguille de transfert et la jeter dans le container à aiguilles.

ATTENTION : Si adjonction de plusieurs produits, laisser en place l'aiguille de transfert dans le site d'injection et prélever de la même façon les autres médicaments (en retirant un peu l’aiguille position intermédiaire).

· Jeter le flacon de thérapeutique vide dans le sac rouge.
· Adapter la tubulure au flacon en ayant ôté le capuchon du perfuseur.
· Fermer le régulateur de débit.
· Ouvrir le filtre puis purger la tubulure.
· Noter sur la poche : N° de chambre, nom du médicament et posologie, faire une échelle horaire.
· Calculer le débit horaire à prévoir au lit du malade.

FLACON DE VERRE
· Décapsuler le flacon avec une pince.
· Arroser d'alcool iodé ou Hibitane® le bouchon de caoutchouc, en ayant mis au préalable une collerettede coton.
· Temps de contact : 1 mn.
· Vider le surplus, enlever la collerette.
· Ouvrir le sachet de la tubulure et adapter celle-ci au flacon en ayant ôté le capuchon du perfuseur.
· Fermer le régulateur de débit.
· Ouvrir le filtre puis purger la tubulure.
· Laisser la tubulure dans le sachet.

ATTENTION : Veiller à ce qu'il n’y ait aucune bulle d'air dans la tubulure.
Avec adjonction de produits.
· Vider la quantité de soluté du flacon si nécessaire (dans le plastique).
· Casser l'ampoule avec un coton alcoolisé, jeter l'embout dans sac rouge.
· Utiliser une seringue et un pieu pour prélever le produit, et une fois vidée, la jeter dans le sac rouge.
· Purger l'air de la seringue et ajouter le produit au flacon de verre.

ATTENTION : Ne pas désadapter aiguille et seringue à la main.

· Utiliser le champignon pour recapuchonner l'aiguille ou à défaut, l'ouverture avec encoches de container pour désadapter l'aiguille de la seringue. (Cf champignon)
· Jeter l'aiguille dans le container approprié et la seringue dans le sac rouge.
· Noter sur le flacon de la perfusion les produits utilisés, le numéro de la chambre, et faire une échelle horaire.
· Ne pas oublier de préparer un pied de perfusion et un panier au lit du malade (si c'est un flacon en verre).

2.1.2.3. ADAPTATION DE DIVERS RACCORDS
· A une rampe de répartition, un robinet trois voies, une tubulure + 1 robinet (type 141/80)...
· Voie périphérique
· Soit à la première pose où il faut poser l'ensemble des tubulures (changement toutes les 72 h.)
· Il faut adapter le perfuseur initial à la rampe de répartition ou à un autre raccord, selon l'importance des thérapeutiques à injecter.
· Veiller à purger complètement tout le système et laisser en place le sachet terminal jusqu'à la pose de perfusion.

Voie centrale Se conformer au protocole en vigueur dans l’établissement

ATTENTION : Veiller à l'absence de bulle d'air.

3.1. TRANSFUSION SANGUINE

Une transfusion sanguine est une opération consistant à injecter, par perfusion intraveineuse, du sang ou des dérivés sanguins. Dans le système de santé français actuel, seuls les médecins, infirmiers et sages femmes ont le droit de pratiquer des transfusions sanguines.



3.1.1. LES GLOBULES ROUGES
La transfusion de concentrés érythrocytaires (globules rouges) remplace aujourd’hui celle de sang total. Ces concentrés érythrocytaires sont en règle générale obtenus à partir de sang total, exceptionnellement par aphérèse. Ces concentrés peuvent se conserver 42 jours à une température fixée légalement entre +2°C et +6°C. On transfuse des concentrés de globules rouges pour soigner des anémies liées soit à une hémorragie, soit à une insuffisance médullaire, soit à une anomalie de synthèse de l'hémoglobine ou de la membrane érythrocytaire. La transfusion n'est indiquée que si l'anémie est mal supportée cliniquement, ou présente un risque particulier, chez la femme enceinte par exemple. L'indication de la transfusion dans les autres anémies est discutable, en particulier dans les anémies hémolytiques auto-immunes, ou par carences en fer ou en vitamines.
3.1.2. LES PLAQUETTES
On peut concentrer les
plaquettes à partir du sang total de plusieurs donneurs (procédé initial). On peut aussi maintenant les prélever chez un donneur unique par aphérèse, c’est-à-dire que l’on prélève le sang du donneur sur une machine automatique qui, par centrifugation différentielle, conserve une partie des plaquettes et restitue le sang appauvri en plaquettes au donneur.
Cette technique d'aphérèse permet de prendre suffisamment de plaquettes à un seul donneur (de l'ordre de 4 x 1011, soit 400 milliards) pour traiter un patient. Les plaquettes du donneur se régénèrent assez vite car il en produit de 100 à 200 millions par minute. Le don de plaquettes sert à traiter certaines maladies qui engendrent un manque de celles-ci ; comme les
leucémies et les aplasies. Les leucémies sont des cancers du sang. On utilise la chimiothérapie pour tuer les cellules cancéreuses, mais cela tue aussi des cellules non malades, dont les plaquettes, d’où leur manque. L’aplasie est une maladie où la moelle osseuse, l’organe qui produit les cellules sanguines, ne fait plus son travail.
Les concentrés plaquettaires ont une durée de validité de 5 jours sous agitation constante et maintenus entre +20°C et 24°C afin de conserver toutes leurs activités hémostatiques.
3.1.3. LE PLASMA
Le prélèvement de
plasma est réalisé par aphérèse. Le procédé est relativement similaire au prélèvement de plaquettes, à part que l’on prélève environ 600 ml de plasma au donneur à qui l'on restitue son sang appauvri en plasma.
Une fois prélevé, le plasma qui se conserve un an à -25°C, est soit transfusé tel quel, soit fractionné en ses différents éléments : l’
albumine, les facteurs coagulants et les anticorps. Les anticorps sont injectés en cas de désordre immunitaire (déficit immunitaire, maladie auto-immune...), ou encore pour prévenir une infection en cas d'exposition à un risque de contamination (exemple : tétanos, hépatite B ...). L’albumine (une protéine) et le plasma total sont transfusés aux grands brûlés qui les perdent par la peau, et aux blessés graves. Les facteurs coagulants eux, sont utilisés pour traiter certaines maladies hémorragiques : l’hémophilie par exemple.
LE PROTOCOLE
C’est le même pour celle des perfusion mais on utilise pour cette transfusion un perfuseur contenant un filtre pour ne pas laisser les cailloux passent.


4.1. LES CURES DE CHIMIOTHERAPIE


Les cures de chimiothérapies sont préparés sous la hotte





CONCLOSION GENERALE


Au terme de ce rapport, je dois dire que mon stage pratique a été la meilleur et intéressante expérience dans l’étude biologique bien qu’il s’est passé dans une période très courte.
Il m’a permis de voir et de me rapprocher beaucoup plus de la vie professionnelle, pour acquérir des informations pratiques ainsi que d’élargir mes connaissances dans le domaine de la biologie depuis le début de mes études.



REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES

Cabaranne P.,appareil digestf colon-rectum, In :P. Cabranne, anatomie pathologique principe de pathologie générale et spéciale, éd ;Maloine S.A, Paris , p.807_809.

Drews U., 1994, « Membrane fœtale et placenta », In : Drews U., ATLAS DEPOCHE D’embryologie, èd.Médecine- science Flammarion, Paris, p.124.

Grignon M, 1996, cellule endocrine de tube digestif « appareil digestif », In : Grignon M., cours d’histologie, èd.Ellipses marketing S.A, Paris,p.226,229,242.

LAROUSSE H, 1959, LAROUSSE 1956, èd. ATLAS, France, p.389

Marsan, 2001, lésion bénignes-les fibroadénomes, In : Diebold J., cytopathologie mammaire par ponction, éd . ELSEVIER, Paris, p.91.

Portier P., 1937, « Anatomie humaine » fonction de nutrition, In : Gillon A.H., LAROUSSE M., GRANG MEMENTO encyclopédique, LAROUSSE, Tome 2, èd. Librairie LAROUSSE, Paris, p.757



GLOSSAIRE

1. Anatomie : étude de la substance des êtres organisés par les moyens de la dissection, envisageant la forme et la disposition des organes.
· Action de disséquer : faire l’anatomie d’un cadavre.
· Dissection : action de disséquer.
· Disséquer : couper en deux, ouvrir un corps, organiser pour faire l’analyse.
2. Carcinome : cancer à structure conjonctive prédominante.
3. Choria : enveloppe externe de l’embryon, chez les vertébrés supérieurs.
4. Endocrine : se dit d’une glande déversant dans le sang son produit de sécrétion, l’hypophyse, la thyroïde, les glandes de reproduction, le pancréas, le foie qui sont des glandes endocrine.
5. Epithélium : tissu formé d’une ou plusieurs couches de cellules et recouvrant le corps, les cavités internes, les organes, exemples ; l’épiderme est un épithélium
6. Larynx : partie supérieure de la trachée artère, contenant des pièces cartilagineuses, larynx est l’organe de la phonation
7. Lipome : tumeur bénigne provenant des tissus graisseux
8. Microtome : instrument pour découper dans des tissus animaux ou végétaux de minces tranches en vue d’un examen microscopique
9. Paraffine : substance solide, blanche tirée des schistes bitumineux chim : nom génétique des carbures d’hydrogène saturés de formule Cn H2n+2
10. Pathologie : c’est la science des causes et des symptômes des maladies
11. Pathogénie : examen et recherche du mécanisme par lequel les causes de pathologies connus ou inconnues provoquent les maladies
12. Pièce d’anatomie : partie d’un organisme disséqué
13. Placenta : chez les mammifères, organe reliant l’embryon à l’utérus maternel pendant la gestation, le placenta humain, en forme de galette pesant 500 à 600 g et expulsé après l’accouchement (Dictionnaire LAROUSSE) il est composé de la plaque cloriale dont les villosités pénètrent les espèces inter villeux irrigués par le sang maternel, il grandit proportionnellement à la croissance du fœtus et de l’utérus (Drews, 1994)
14. Pleural : qui appartient à la plèvre
15. Prostate : Corps granuleux, propre au sexe masculin, qui enveloppe le col vésicule et une partie de l’urètre
16. Pupille : orifice centrale de l’iris de l’œil